Question N° 1 : Projet de méthanisation
FAIRE VILLE ENSEMBLE : il semblerait qu’un projet de méthanisation des déchets ménagers soit en réflexion. Pouvez-vous nous indiquer les contours de ce projet ; quelles communes seraient impactées ; et où se situerai son lieu d’implantation ?
LE MAIRE : « Vous évoquez, Madame Pereira, le projet de méthanisation, les communes concernées et le lieu d’implantation. Cela ne concerne pas Chelles mais effectivement, un projet de micro-méthanisation est à l’étude au niveau du SIETREM, en lien avec la Communauté d’agglomération de Marne-et-Gondoire qui l’a mis dans son CRTE. Il ne s’agit pas de construire une usine de méthanisation mais de conteneurs hermétiques de stockage implantés à Saint-Thibault des Vignes ou à proximité. Je ne peux pas vous en dire davantage en ce moment où nous nous parlons »
Question N° 2 : La Maison de la Presse Gambetta
FAIRE VILLE ENSEMBLE : De nombreux chellois-es, s’interrogent sur la reprise de la Maison de la Presse. La Maison de la Presse a été préemptée en 2020 par votre décision, pendant le confinement, pour 290 000 euros avec un loyer de 3 000 euros/mois. C’est désormais une coquille vide en plein centre-ville. Où nous en sommes ? Où en êtes-vous de son devenir ?
LE MAIRE : Sur la Maison de la Presse à Gambetta, vous me demandez où nous en sommes et où en est-on de son devenir. L’appel à projets auprès de professionnels de la presse s’est révélé infructueux pour le moment. Avec Madame Lavorata, nous nous verrons juste après la séance pour en parler. Il y a eu des désistements. Néanmoins, nous avons identifié d’autres porteurs de projet, sous réserve de l’accord des copropriétaires quant au changement d’activité. Nous avons également une piste très sérieuse sur le maintien d’une offre de presse dans le secteur, avec l’implantation d’un kiosque à journaux rue Gambetta, à l’horizon du printemps 2022. Mais nous verrons Madame Lavorata à la fin ».
Question N° 3 : Dans le quartier des Coudreaux
FAIRE VILLE ENSEMBLE : Des cases remplies de pierres et des rochers ont été installées le long de la route vers la Mosquée, alors que les jours des offices religieux il manque de places de parking. Nous comprenons bien la raison du côté du trottoir avec la piste cyclable, mais qu’elles sont les raisons de ces installations de l’autre côté de la route ? Est-ce temporaire en vue de créer de nouvelles places de stationnements ?
LE MAIRE : Ensuite sur les dispositifs anti-stationnement chemin de la Guette, les raison de leur installation restent temporaires. D’un côté de la route, ils servent à sécuriser la piste cyclable, sur laquelle des voitures stationnaient régulièrement. De l’autre côté, ils ont été installés à la suite de nombreuses intrusions de véhicules sur la plaine des Coudreaux. Le terrain s’affaissait, ce qui devenait dangereux, avec des problèmes de stabilité. Des camions se garaient souvent sur place. Cela permettait aussi, par cet accès, l’intrusion de véhicules mais aussi des dépôts sauvages, qui ont été constatés. Cette décision entrave donc les dépôts sauvages.
Question N° 4 : La lutte contre la précarité menstruelle pour toutes les femmes
FAIRE VILLE ENSEMBLE : Nous souhaiterions avoir des distributeurs de protections hygiéniques (dans la mairie, dans les espaces de citoyenneté et de proximité). Pouvez-vous prendre en considération notre souhait face à la précarité actuelle que subissent de nombreuses familles et notamment des femmes, dans une période de recrudescence de la pandémie.
LE MAIRE : Sur les distributeurs de protections hygiéniques dans les équipements municipaux et la demande d’installation en Mairie et dans les EPC, comme je vous l’ai indiqué, la ville est sensible à cette question. Les femmes notamment en difficulté financière, et les hommes, sur d’autres aspects, sont invités à se rapprocher du CCAS pour obtenir des kits d’hygiène. Nous travaillons également avec les associations caritatives présentes dans la ville, qui font un important travail dans ce domaine. Nous renforçons notre collaboration en la matière.
Question N° 5 : Pour les personnes sans abri ou sans domicile fixe sans domicile fixe
FAIRE VILLE ENSEMBLE : Avec la saison hivernale, qu’elles sont et seront les structures et actions de prévention/hébergement en faveur des personnes sans abri ou sans domicile fixe?
LE MAIRE : Vous vous interrogez sur les structures et actions en faveur des personnes sans abri ou sans domicile fixe pendant l’hiver. Comme les années précédentes, la Mairie met à disposition de la Croix-Rouge, avec laquelle nous collaborons, la salle avec sanitaires et douche du stade Pierre Duport dans le cadre du plan « Grand Froid ». Des travaux y ont été réalisés récemment.
Question N° 6 : Le personnel scolaire et périscolaire
FAIRE VILLE ENSEMBLE : Quelle est la politique de la ville pour rendre plus attractif des métiers manquant de reconnaissance tels que l’animation, les atsem… ? Quelles sont les avantages que d’autres villes n’auraient pas mis en place?
LE MAIRE : Concernant le personnel scolaire et périscolaire, vous me demandez quelle est la politique de la ville pur rendre plus attractifs les métiers manquant de reconnaissance tels que ceux de l’animation et les ATSEM et quels sont les avantages que d’autres villes n’auraient pas mis en place. Ce sont effectivement des métiers qui sont essentiels pour nos enfants et pour nos familles. A l’instar des autres communes d’Ile-de-France voir de France, ils souffrent malheureusement d’un manque d’attractivité et il est particulièrement difficile de les exercer durant plusieurs années. Ils s’inscrivent dans des filières de la Fonction publique territoriale avec un cadre règlementaire qui s’impose à tous et qui est d’ailleurs très particulier. A son échelle, la Ville permet aux animateurs et aux ATSEM d’évoluer au sein de leur filière, autant que possible, dans le cadre d’une mobilité professionnelle en mobilisant les dispositifs de formation professionnalisant pour l’obtention du BAFD et du BPJEPS mais également intégrer des filiales administratives et techniques. Nous avons d’autres filières qui permettent aux personnes qui souhaitent faire autre chose après l’animation d’évoluer au sein de la Ville vers d’autres postes. C’est par exemple le cas de notre nouvelle responsable du Conseil municipal des enfants.
Quant à savoir ce que les autres Villes n’auraient pas mis en place, je n’ai pas de piste à vous donner pour le moment. Je n’ai pas fait de benchmark ; je vous laisse voir ailleurs ».