Le dernier CHELLES’MAG n°27, gratuit, imprimé en 25.000 exemplaires, ….36 pages sur papier glacé !
Décryptage :
Sur les 36 pages de cette édition d’avril 2021, sept sont consacrées ….. à de la publicité (dont ELIOR), soit presque 1/5ème du magazine. Posons-nous la question de savoir si l’espace publicité finance intégralement le coût de cette publication. Il est indiqué qu’il est gratuit. Alors gratuit et financé par la publicité ou bien gratuit, parce que financé par nos impôts ?
La photo de Monsieur Rabaste est présente quatre fois sur les huit premières pages de cette édition. Serait-ce le culte de la personnalité qui s’installe ?
On y retrouve l’éternelle page « jours de collecte des différents déchets », la page de « Chelles Pratique », et voilà déjà une bonne partie du magazine empli d’informations, comment dire, … n’apportant rien à la connaissance des Chellois, autrement dit, informations inutiles [mais sur papier glacé].
Oyez, Oyez, Bonnes Gens, soyez rassurés !
L’esprit d’autosatisfaction, comme toujours, est bien présent dans les articles. Tout va bien, Monsieur le Marquis, tout va bien sur notre commune. Le Maire nous montre que tout est mis en œuvre pour le bien de chacun. Tous les efforts et la politique démodée déployée, et ici, vantés, sont en action.
Deux articles sur la distribution des chocolats de Pâques (pages 7 &10)[à croire qu’un article ne suffisait pas], un article pleine page sur le concours des jardins fleuris, entre une page COVID, tellement vue et revue que l’on apprend rien de nouveau, un bel article sur les « nombreuses » animations pour « nos »seniors. Enfin, le dossier du mois, Ah ! le dossier du mois pour démontrer que les jeunes Chellois sont « accompagnés et soutenus ».
Bref, que du bonheur ! Notre ville serait-elle si douce à vivre, et épargnée de tout problème ?
Voilà ce que Mr le Maire aurait pu vous écrire :
- Que les Chellois sont bien loin de trouver des solutions à leurs difficultés de tous ordres, difficultés d’avant la crise COVID, et nouvelles difficultés depuis la crise COVID.
- Que les inégalités et injustices sont accentuées par la crise sanitaire.
Mr Rabaste aurait pu nous :
- Expliquer pourquoi il reste sourd à notre demande de création d’une commission pour étudier les dossiers des familles en plus grande difficultés, conséquence de perte d’emploi et chômage partiel dû au COVID.
- Expliquer ses projets et actions envisagés pour aider les sans-abris et les sans-revenus
- Expliquer comment SOS Médecins, installés sur notre commune, grâce à lui, ne répond qu’aux urgences médicales, et ne remplace pas des médecins de famille, impossible à trouver.
- Expliquer son refus concernant notre demande de baisse de taux d’imposition sur la Taxe Foncière
- Expliquer son silence retentissant sur notre demande d’installation de distributeurs de protections féminines dans des endroits sous contrôle, pour lutter contre la précarité menstruelle des femmes chelloises.
Mr Rabaste aurait pu nous répondre sur :
- Notre demande d’installation de composteurs de quartiers en partenariat avec le SIETREM, pour une réduction des déchets, permettant de réduire le nombre de passages hebdomadaires des éboueurs. Sans vous parler de la réduction de la T.O.M (Taxe Ordure Ménagère), la réduction de la pollution, la réduction de bruits …. On nous dit « C’est en cours…. » mais espérons que ces installations seront effectives bien avant la fin de son mandat.
- Et sur tant d’autres questions…
Décidemment, NON ! De vrais plans d’actions, avec évaluation des résultats, ne sont pas dans les objectifs de Monsieur Rabaste.
Dormez tranquille, braves gens, tout va bien ! Monsieur Rabaste et son équipe de choc veillent sur nous !
Ce journal faussement gratuit, financé par nos impôts et par une publicité polluante, n’est qu’une lecture soporifique et anesthésiante, masquant la vérité, la réalité de tant d’améliorations à apporter à la population chelloise.
Il y a tant à faire, et tant à faire VITE !
FVE rêve d’un vrai journal municipal, avec de vraies infos, pas du blabla à la mode Rabelaisienne, oups, à la mode Rabastienne, et où, notamment, une tribune serait réservée chaque mois, pour l’expression directe des Chellois qui le souhaitent.