Le 26 mars 2024 s’est tenu le conseil municipal de Chelles. Une occasion pour Faire Ville Ensemble, par la voix de Lucia Pereira, de se faire entendre et de relayer les avis et remarques des Chellois-es. Un point concerné les Arcades fleuries.
Les locataires concernés par la phase 2 du projet sont inquiets de l’absence d’information du bailleur ICF La Sablière à leur égard. Selon le bailleur, l’actualisation de l’enquête sociale 2023 ne serait prévue qu’à la fin 2024. Cette actualisation urgente est indispensable pour connaître les besoins des familles à reloger. Il faut bien évidemment prendre en compte et construire les typologies de logements en adéquation avec cette enquête sociale. Les locataires doivent être
impérativement informés. Par rapport aux prévisions, il faut s’attendre à 3 ans de retard pour la livraison des 267 logements des lots 7 à 13 annoncée fin 2023. En attendant, depuis au moins 2 ans, le bailleur refuse de remettre en location les logements qui se libèrent au fur et à mesure du départ des occupants après en avoir mis quelques-uns à disposition de l’association AURORE. Ce constat est insupportable lorsqu’on est préoccupé par la crise du logement.
Une question que se posent les habitants est de savoir si les services publics comme les écoles seront de nature à accueillir l’augmentation de la population. L’arrêt de bus de la rue des Coudreaux a été supprimé. Celui-ci permettrait de se rendre à la gare RER de Chelles. Il semble nécessaire de réintroduire cette relation dans la partie enclavée du futur quartier.
Le document présenté en Conseil Municipal évoque la création de 220 logements. En réalité, le nombre de logements locatifs sociaux passera de 329 actuellement à seulement 396 dont 48 pour la résidence des personnes âgées soit + 10% seulement. En revanche, le nombre d’accession sociale à la propriété atteint 250 logements soit 39% du volume global. La crise du logement locatif social devrait faire prendre conscience que c’est de ce type de logement dont la population a besoin dans l’immédiat avec des loyers abordables.
La création d’un local associatif est une bonne chose mais encore faut-il que les habitants soient satisfaits de leurs conditions de logement et de leur environnement avant d’avoir envie de créer du lien social à l’extérieur.